Un article  de Pascal Grenier
Paru dans Presse-toi à gauche le 17 juin et dans l’opinion des lecteurs du Soleil le 19 juin (version électronique le 18 juin)

Depuis quelques années, lorsque je marche dans les rues de Limoilou, entre autres pour me rendre presque quotidiennement à la bibliothèque municipale, j’ai pris l’habitude de ramasser des déchets sur ou à proximité du trottoir. Je privilégie ramasser les objets de plastic (bouteilles d’eau, sacs, verres et couvercles avec pailles, contenants divers, etc.) à cause de leur persistance dans l’environnement mais je ramasse aussi parfois des papiers de toutes sortes. Je peux dire que je collecte ainsi des objets presque à chaque sortie.

Je dispose de ces déchets dans des poubelles de rue ou dans des bacs roulants (à recyclage ou à déchets) situés sur mon passage.

Une fois que je venais de ramasser un sac de publisac abandonné au sol, un homme dans une auto stationné tout près m’a lancé un « félicitations ». J’ai compris que c’était là une marque  d’appréciation pour mon geste. Une autre fois, alors que je ramassais quelques objets abandonnés sur le trottoir, un jeune homme m’a fait un signe d’approbation et s’est également penché pour collecter des déchets et les mettre dans une poubelle de rue.

Bien sûr l’idéal serait que les gens n’abandonnent rien sur la voie publique et de l’éducation est nécessaire à ce niveau. Toutefois, entre temps, il peut être utile que tous nous nous y mettions pour faire du nettoyage volontaire en ramassant les objets abandonnées sur la rue. Ça ne coûte rien et il faut simplement passer par dessus un petit sentiment d’humiliation.  Nous aurions ainsi un environnement plus propre et attrayant où il fait bon vivre.

Pascal Grenier
919 4ième Ave, Québec
(418) 529-7890