- Un texte de Pascal Grenier, publié dans le Carnet des simplicitaires le 19 septembre 2019
François Legault vient de proposer sa liste de demandes dans le cadre des élections fédérales. Il fait quatre propositions relatives à l’immigration, à la langue, à la laïcité et au rapport d’impôt unique. Des demandes d’intérêt très limité, faut-il le dire. Rien relativement aux dossiers environnementaux alors qu’on prévoit de très graves conséquences à court terme, voire l’élimination de grands pans de l’humanité à moyen terme.
Voici pourtant cinq demandes environnementales d’importance qu’il aurait pu adresser dans le cadre des élections fédérales :
– Refuser tout nouveau projet d’oléoduc et de gazoduc sur le territoire du Québec;
– Éliminer toutes nouvelles subventions aux énergies carbonées pour investir plutôt dans les énergies renouvelables;
– Promouvoir une politique nationale sur l’usage optimum des plastiques pour minimiser les effets négatifs sur l’environnement;
– Promouvoir l’électrification des transports et des bâtiments de diverses façons;
– Favoriser l’exportation des surplus d’électricité du Québec vers d’autres provinces dont l’Ontario et les Maritimes.
Alors qu’on lui avait parlé d’urgence climatique il y a quelques mois, M. Legault avait répondu que lui, au Québec, c’était l’urgence pragmatique. Si l’on doit se fier à ses demandes au fédéral pour juger de « son urgence pragmatique », on repassera pour l’urgence.
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