« Nos choses ont une deuxième vie » déménage

D’abord installé dans un modeste local loué, situé dans le nord de Charlesbourg, l’organisme s’est vite trouvé à l’étroit. C’est ainsi que nous avons entrepris des recherches intensives pour trouver un plus grand local à un prix abordable. Ces démarches nous ont amenés récemment à l’église Saint-Albert-le-Grand où nous avons loué la partie arrière du bâtiment donnant sur la 2e Avenue au 3065, avec un espace de 4 000 p.c. et une entente raisonnable.

Nous venons tout juste de finir de déménager et de nous installer avec nos milliers d’articles. Il faut dire que nous acceptons et vendons à peu près tous les types d’objets dont les gens veulent se départir (meubles, électroménagers, appareils électriques, vêtements, vaisselle, CDs, DVDs, vinyles, livres, literie, bibelots, articles de sports et de bébés, etc.). Actuellement, nous avons deux employés et une équipe de 31 bénévoles qui s’affairent à recueillir, classer, nettoyer, vérifier, réparer et remettre en vente, à bas prix, sur un site web (www.noschoses.org) tous les objets reçus. Le site est très convivial, et il est facile d’y magasiner en cherchant dans un moteur de recherche ou en sélectionnant des catégories d’articles. Les choses apparaissent en photos avec une brève description et un prix. Une fois un objet sélectionné (mis dans le panier), on peut poursuivre ainsi pour plusieurs articles et régler le tout avec une carte de crédit. On nous avise ensuite, dans un court délai, que la commande est prête. On peut, par la suite, choisir de venir chercher la commande au 3065, 2e Avenue, Limoilou ou de faire livrer moyennant un coût raisonnable.

Nous vous encourageons à participer à ce super projet, bon sur les plans environnemental, social et économique. Nous avons besoin de donateurs, mais aussi et surtout d’acheteurs, car il y a plus de dons que d’achats. Aussi, les bénévoles sont les bienvenus.

Personnellement, je m’implique dans ce projet à différents niveaux, ce qui m’aide à lutter contre l’écoanxiété. Au lieu de me faire du mauvais sang et de broyer du noir, à la suite, entre autres, des décisions gouvernementales irrationnelles sur lesquelles j’ai peu de pouvoir, je me concentre sur des actions concrètes pour construire un avenir meilleur.