Publié dans le journal de Québec le 26 avril 2016, Le Devoir le 28 avril 2016 et dans le journal Droit de parole de mai 2016.
Le maire Labeaume dit avoir 200 000 questions pour Trans Canada sur l’oléoduc Énergie Est. En voici quelques-une qu’il ne devrait pas manquer.
– Comment est-il envisagé de protéger la prise d’eau de Québec en aval du passage de l’oléoduc?
– Advenant une pollution de la prise d’eau du fleuve, comment allons-nous approvisionner les gens dépendant de la prise d’eau du St-Laurent?
– Est-ce que des sommes et des équipements seront fournies à la ville de Québec pour répondre rapidement à d’éventuels déversements? La ville de Québec est la première répondante pour la région.
– Comment prévenir les actes terroristes sur l’oléoduc qui pourraient mettre en danger le fleuve et la prise d’eau de Québec?
– Comment faire pour déceler rapidement les mini-fuites?
– Pour les fuites qui ne montent pas en surface mais qui atteignent la nappe phréatique, comment vont-ils décontaminer sur de grandes surfaces?
– L’exploitation des sables bitumineux est-elle rentable à court terme? (Coût d’exploitation et prix de vente)?
– À moyen terme, soit d’ici 10 à 20 ans, n’y aura-t-il pas diminution de l’usage des hydrocarbures ce qui rendra l’oléoduc obsolète?
– Quels bénéfices la région de Québec retirera-t-elle du passage de cet oléoduc?
Pascal et Benoît Grenier, simplicitaires.
Québec