- Un article de Pascal Grenier et autres signataires, publié le 9 juillet dans Le Soleil , et le 11 juillet dans Le journal de Québec et Le Journal de Montréal . Ainsi que dans Le Devoir le 12 juillet.
Chaque année, la Journée nationale de la simplicité est célébrée le 12 juillet aux États-Unis. Elle marque l’anniversaire et honore la vie, l’œuvre et la philosophie d’Henry David Thoreau, poète et écrivain américain, né en 1817. Son livre principal, Walden ou la vie dans les bois, est une image reflétant une vie simple dans un environnement pur.
Qu’est-ce qu’une vie simple? C’est une vie qui s’inspire des expressions suivantes : modération, sobriété, frugalité, «small is beautiful» dans les différents aspects de l’existence courante.
On relie souvent la vie simple à la réduction de la consommation et à ses divers volets :
› logement : recherche d’un logement de petite taille correspondant spécifiquement aux besoins des usagers;
› alimentation : ne pas faire d’excès alimentaire, manger moins transformé et consommer le moins possible de viande;
› transport : à l’inverse de la mode actuelle, choisir des véhicules plus petits au lieu de camionnettes et véhicules utilitaires sport, réduire les déplacements et surtout ceux en avion;
› agenda : réduire la surcharge d’engagements pour s’occuper des choses véritablement importantes dans la vie et garder le contrôle sur celle-ci.
Effondrement
Les médias nous annoncent de façon quasi journalière que la situation environnementale s’aggrave de plus en plus, que les gouvernements ne respecteront pas leurs engagements, que nous sommes au bord du précipice ou que nous fonçons droit dans un mur.
Même si tous les indicateurs sont au rouge, il n’y a pas de volonté, ni populaire ni gouvernementale, pour modifier significativement notre mode de vie. On dit souvent que l’homme ne change que lorsqu’il est obligé. Or ici, même s’il est minuit moins une, on ne pose pas les gestes appropriés. De toute évidence, nous ferons face bientôt à un effondrement de notre civilisation.
Conclusion
La seule voie de salut réside dans l’adoption de la simplicité, immédiatement et à grande échelle. La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que la vie simple est généralement une vie heureuse.
En effet, ce n’est pas dans le tourbillon de la vie et de la surconsommation qu’on trouve le bonheur, mais dans une vie plus calme et réfléchie où les relations comptent plus que l’argent et le pouvoir. Le leitmotiv de Thoreau était : «Simplifiez, simplifiez, simplifiez».
Pascal Grenier, Daniel Desroches, André Dulac, Sarah Grenier, Hélène Chateauneuf, Hélène Laflamme, Bernard Vallée, Dominique Beaulieu, Benoît Grenier, Michel Leclerc, tous simplicitaires du Groupe de simplicité volontaire de Québec