• Un article de Pascal Grenier

On parle beaucoup de ce temps-ci de la crise du logement, mais les solutions efficaces et à court terme sont rares. Je n’ai pas entendu l’option d’une meilleure utilisation des habitations surdimensionnées comme avenue possible à la pénurie de logements.

Or personnellement, je connais des gens vivants dans des quartiers datant de 30 à 60 ans qui demeurent seuls ou en couples dans la maison où ils ont élevé leurs enfants. Ils se perdent dans ces grands espaces et souvent ce n’est que des liens sentimentaux qui les y retiennent. Après avoir remboursé l’hypothèque pendant 25 ans, la maison est payée. Toutefois, ceci ne justifie en rien le fait d’y demeurer si elle est surdimensionnée pour leurs besoins. Ils pourraient vendre avec avantage à une nouvelle famille avec enfants. S’ils ne veulent absolument pas s’en départir ils pourraient faire aménager un appartement au sous-sol ou à l’étage supérieur. Une autre solution serait de louer une ou des chambres.

En plus d’apporter une amélioration à un problème social grave de pénurie de logements, ces solutions simples contribueraient à réduire la consommation d’espace et d’énergie ce qui serait super sur le plan environnemental. Ça irait aussi dans le sens de la densification du bâti, sans nécessiter de grandes transformations.

De plus, ça apporterait des gains financiers non négligeables aux propriétaires tout en réduisant les surfaces à entretenir. Finalement, ça pourrait réduire les cas d’isolement social fréquent chez les aînés ou simplement apporter une agréable compagnie tout en fournissant des bras pour aider, entre autres au déneigement en hiver.

Lien vers l’article : Solution à la crise du logement | Le Devoir

Pascal Grenier, simplicitaire Québec

 

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